Lettre autographe signée et enveloppe adressée à la comtesse Potocka : « J'ai parlé vous hier soir avec [Paul] Bourget qui vous trouve charmante et qui m'a presque chargé vous le dire. »
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MAUPASSANT Guy de

Lettre autographe signée et enveloppe adressée à la comtesse Potocka : « J'ai parlé vous hier soir avec [Paul] Bourget qui vous trouve charmante et qui m'a presque chargé vous le dire. » (1884)

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ISBN: 1049602765 bzw. 9781049602769, vermutlich in Englisch, Popular Library, Vereinigte Staaten von Amerika, gebraucht, guter Zustand, signiert.

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S.l. [Paris], 1884. Fine. S.l. [Paris] S.d. [5 mai 1884], 10x12,9cm, 4 pages sur un feuillet double. - Letter autograph signed by Guy de Maupassant to Countess Potocka, 70 lines in black ink, embellished with an original drawing in ink, on a double headed sheetlet ""83, rue Dulong"". Envelope attached. Published in Marlo Johnston, ""Unpublished Letters of Maupassant to Countess Potocka"", Literary Histories, No. 40, October-November-December 2009. Maupassant has, for years, been one of the most assiduous sighs of Countess Potocka. He is about to go and see her at the invitation of her husband: "" You know, do not you, that I'm dining at your house tomorrow, invited by your husband. Her husband, Count Potocki, lived in total liberty with the Countess, busy maintaining the famous courtesan Emilienne d'Alencon; he did not take offense at the ""Maccabees"" of his wife, his group of suitors. The ""Maccabees"" had erected love in religion and they were penitents. Thus Maupassant writes to the countess: "" There are not two penitents like you, first of all. And then I have a penitente that makes me rather the effect of a Director because I feel more willing to obey him than to advise. Further on, as he describes an evening he attended, he admits to having fallen into the fervor that the countess provokes at home: "" As I had my rosary in my pocket, I began to recite it. a dozen by repeating between each ""ave"" - ""Notre Dame de Vassivière, patron saint of Pavin Lake, pray for me. I was in a perfect state of meditation on leaving this house where I was received like the prodigal son. Maupassant had seen the Countess in Auvergne, on a journey that took him to Pavin Lake and Lake Vassiviere. This religion was to be much more of Maupassant's taste than the small seminary of Yvetot where he was sent to study from 1863 to 1868. The love raised to the rank of religion elevates Maupassant to the dignity of saint stylite: ""[...] I went back to my column to find myself at your height. "" As a result, he sketched an ink drawing where he represented himself and the countess, both haloed. The latter is on another column and holds out her hand to catch him while the column on which he stands is broken and falls. Like Maupassant, Paul Bourget was a ""Maccabee"": "" I spoke of you last night with Bourget who finds you charming and who has almost instructed me to tell you. I am doing this commission because I know my friend's reservations in his statements. The two men met in 1877 in the offices of the journal The Republic of Letters and share the same fascination for the countess: "" I told you about you according to my thought. And he told me that he would be afraid to know you for fear of himself and his friends. Paul Bourget is also a regular at the brilliant salons of this contemporary, he introduces it to the princess Mathilde: "" This conversation took place at the Princess Mathilde that I decided to go see trained by the said Bourget. Princess Mathilde Bonaparte is none other than the cousin of Louis Napoleon Bonaparte, the future Napoleon III to whom she was long engaged before marrying a Russian count. Living in Paris, she holds one of the most popular literary salons in the capital. After these religious and worldly considerations, Maupassant comes to literature: "" Today I have read verses since the morning, for my article of the Gaul that I have not done yet. I am definitely troubled. He has published in the press a number of columns, news or poems during his career, especially between 1880 and 1889 for the magazine Le Gaulois . It is not only the Countess who disturbs her literary activity: "" I had at my house a horrible Russian writer named Boborykine, who prevented me from finding a sentence. Piotr Boborykine, naturalist author and Russian journalist, made several trips to France. Admirer of Zola, he had helped to make his work known in Russia. He was also a well-known figure in Paris. Maupassant dedicated to him The Hair (published under the pseudonym Maufrigneuse) which was published a few days after this letter, on May 13, 1884. During this visit to Maupassant, this last one wanted to demonstrate his vigor to his guest. Leon Hennique described the scene in one of his letters to Edmond de Goncourt: ""Maupassant had brought back a woman, and the whole society had gone up to her house. There, in front of the Russian under observation and not believing his eyes, he had fired six shots in a row, and on that, passing into another room where was lying a friend, he had again given him pleasure three times . Unfortunately, there is no description of this episode by Boborykine. Provenance: Jean Bonna collection. - [FRENCH VERSION FOLLOWS] Lettre autographe signée de Guy de Maupas­sant à la comtesse Potocka, 70 lignes à l'encre noire, agrémentée d'un dessin original à l'encre, sur un feuillet double à en-tête « 83, rue Du­long ». Enveloppe jointe. Publiée dans Marlo Johnston, « Lettres inédites de Maupassant à la comtesse Potocka », Histoires littéraires, n°40, octobre-novembre-décembre 2009. Maupassant a, des années durant, été l'un des sou­pirants les plus assidus de la comtesse Potocka. Il s'ap­prête à aller la voir sur invitation de son mari : « Vous savez, n'est-ce pas, que je dîne chez vous demain, invité par votre mari. » Son époux le comte Potocki vivait en totale liberté avec la comtesse, occupé qu'il était à entretenir la célèbre courtisane Émilienne d'Alençon, il ne s'offusqua pas des « Macchabées » de son épouse, son groupe de soupirants. Les « Macchabées » avaient érigé l'amour en reli­gion et ils en étaient les pénitents. Ainsi Maupassant écrit-il à la comtesse : « Il n'y a pas deux pénitentes comme vous, d'abord. Et puis j'ai qu'une péni­tente qui me fait plutôt l'effet d'une Directrice car je me sens disposé bien plus à lui obéir qu'à la conseiller. » Plus loin, alors qu'il décrit une soi­rée à laquelle il a assisté, il admet s'être abîmé dans la ferveur que la comtesse provoque chez lui : « Comme j'avais mon chapelet dans ma poche je me suis mis à en réciter une dixaine en répétant entre chaque « ave » - « Notre Dame de Vassivière, patronne du lac Pavin, priez pour moi. » J'étais dans un parfait état de recueillement en sortant de cette maison où j'ai été reçu comme l'enfant prodigue. » Maupassant avait vu la comtesse en Au­vergne, lors d'un voyage qui le mena au lac Pavin et au lac de Vassivière. Cette religion devait être bien plus du goût de Maupassant que le petit séminaire d'Yvetot où il fut envoyé étudier de 1863 à 1868. L'amour érigé au rang de religion élève Maupassant à la dignité de saint sty­lite : « [...] je suis remonté sur ma colonne pour me trouver à votre hauteur. » À la suite, il a esquissé un dessin à l'encre où il s'est représenté lui-même ainsi que la comtesse, tous deux auréolés. Cette dernière est sur une autre colonne et lui tend la main pour le rattra­per alors que la colonne sur laquelle il se trouve s'est brisée et tombe. Comme Maupassant, Paul Bourget fut un « Macchabée » : « J'ai parlé de vous hier soir avec Bourget qui vous trouve charmante et qui m'a presque chargé de vous le dire. Je m'acquitte de cette commission parce que je connais les ré­serves de mon ami, dans ses... déclarations. » Les deux hommes se sont rencontrés en 1877 dans les bu­reaux de la revue La République des lettres et partagent la même fasci­nation pour la comtesse : « je lui ai parlé de vous selon ma pensée. Et il m'a avoué qu'il craindrait de vous connaître par peur de lui-même et de ses amies. » Paul Bourget est également un habitué des brillants salons de cette époque, il l'introduit chez la princesse Mathilde : « Cette conversation avait lieu chez la princesse Mathilde que je me suis décidé à aller voir entraîné par le dit Bourget. » La prin­cesse Mathilde Bonaparte n'est autre que la cousine de Louis-Napoléon Bonaparte, le futur Napoléon III auquel elle fut longtemps fiancée avant d'épouser un comte russe. Vivant à Paris, elle tient un des salons lit­téraires les plus courus de la capitale. Après ces considérations religieuses puis mon­daines, Maupassant en vient à la littérature : « Au­jourd'hui j'ai lu des vers depuis le matin, pour mon article du Gaulois que je n'ai pas encore fait. Je suis troublé décidément. » Il a publié dans la presse nombre de chroniques, nouvelles ou poèmes au cours de sa carrière, notamment entre 1880 et 1889 pour la revue Le Gaulois. Il n'y a pas que la comtesse qui trouble son activité littéraire : « J'avais chez moi un horrible écrivain russe nommé Boborykine, qui m'a empêché de trouver une phrase. » Piotr Boborykine, auteur na­turaliste et journaliste russe, fit plusieurs voyages en France. Admirateur de Zola, il avait contribué à faire connaître son oeuvre en Russie. Il était également un personnage connu du Paris mondain. Maupassant lui a dédié La Chevelure (publiée sous le pseudonyme Maufrigneuse) qui fut publié quelques jours après cette lettre, le 13 mai 1884. Lors de cette visite chez Maupassant, ce dernier voulut faire la démonstration de sa vigueur à son invité. Léon Hennique a décrit la scène dans une de ses lettres à Edmond de Goncourt : « Maupassant avait ramené une femme, et toute la so­ciété était montée chez elle. Là, devant le Russe en ob­servation et n'en croyant pas ses yeux, il avait tiré six coups de suite, et par là-dessus, passant dans une autre pièce où était couchée une amie, il lui avait encore don­né du plaisir trois fois. » Il n'existe malheureusement aucune description de cet épisode par Boborykine. Provenance : collection Jean Bonna.
Daten vom 26.02.2021 18:51h
ISBN (andere Schreibweisen): 1-049-60276-5, 978-1-049-60276-9
Zuerst gefunden: 26.02.2021 18:51:25
Zuletzt gefunden: 26.02.2021 18:51:25
Kleinster Preis: 8.092,98 (vom 26.02.2021 18:51:25)
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