Bérengère, fille de roi Author - 2 Angebote vergleichen
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Bérengère, fille de roi Delly Author
~FR NW EB DL
ISBN: 9782714902306 bzw. 2714902308, vermutlich in Französisch, Raanan Editeur, neu, E-Book, elektronischer Download.
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Extrait| IGaspard, dans son inquiétude et son désir exaspéré de savoir, avait osé se glisser jusqu’à la pièce précédant le cabinet de M. de Rochelyse. Là, il avait légèrement écarté la portière juste au moment où Wennaël baisait les beaux yeux qui le regardaient avec tant d’amour. Mais le mouvement du chien, son grondement, avaient fait fuir Sorignan, dont les pas étaient heureusement amortis par l’épaisseur des tapis... Et il était rentré dans la salle de garde, il s’était affalé sur un siège en frissonnant de colère et de désespoir. À ce moment-là, il avait compris, il s’était avoué que, bien réellement, il aimait Bérengère et que ce n’était pas seulement un intérêt compatissant pour l’enfant sans famille, sans expérience, qui faisait bouillonner son cœur d’une telle indignation contre M. de Rochelyse. « Cette pauvre petite Bérengère !... Cette pauvre petite Bérengère ! songeait-il en frissonnant. La voilà perdue ! Cet homme en fait son jouet... et puis il la rejettera et elle se trouvera avec une existence brisée, un cœur déchiré... Comme elle le regardait ! Pauvre enfant, comme elle l’aime ! »Et Gaspard s’enfonçait les ongles dans la paume des mains en revoyant par la pensée les yeux éclairés d’une si ardente tendresse... et ces lèvres... ces lèvres odieuses s’appuyant sur les délicates paupières blanches, tandis que la ravissante jeune femme frissonnait de bonheur entre les bras amoureusement refermés sur elle.Ah ! il aurait dû se jeter sur cet homme... tout braver, tout risquer, pour lui enlever Bérengère !... Et, cependant, il sentait bien qu’il n’aurait pas eu le dessus. Déjà, il savait, par ses compagnons, que le duc joignait à une prodigieuse force musculaire la plus extraordinaire adresse à l’épée. En un instant, le garde rebelle aurait été maté, désarmé... ou, plus certainement encore, réduit pour jamais à l’impuissance par une bonne lame passée à travers son corps. De cela, que serait-il résulté de bon pour Bérengère ?... Rien, absolument rien. Tandis qu’en patientant, qu’en cachant sa douleur et sa colère, il serait là si, un jour, elle se trouvait dans la détresse, dans le désespoir... il serait là pour la protéger, pour l’aider, s’il en était besoin.Ainsi Gaspard ruminait-il ces pénibles pensées, au moment où avaient paru le duc et Bérengère... Et de les voir là, tous les deux, lui avait donné une telle secousse qu’il n’avait pu dissimuler sa pénible émotion....|.
Extrait| IGaspard, dans son inquiétude et son désir exaspéré de savoir, avait osé se glisser jusqu’à la pièce précédant le cabinet de M. de Rochelyse. Là, il avait légèrement écarté la portière juste au moment où Wennaël baisait les beaux yeux qui le regardaient avec tant d’amour. Mais le mouvement du chien, son grondement, avaient fait fuir Sorignan, dont les pas étaient heureusement amortis par l’épaisseur des tapis... Et il était rentré dans la salle de garde, il s’était affalé sur un siège en frissonnant de colère et de désespoir. À ce moment-là, il avait compris, il s’était avoué que, bien réellement, il aimait Bérengère et que ce n’était pas seulement un intérêt compatissant pour l’enfant sans famille, sans expérience, qui faisait bouillonner son cœur d’une telle indignation contre M. de Rochelyse. « Cette pauvre petite Bérengère !... Cette pauvre petite Bérengère ! songeait-il en frissonnant. La voilà perdue ! Cet homme en fait son jouet... et puis il la rejettera et elle se trouvera avec une existence brisée, un cœur déchiré... Comme elle le regardait ! Pauvre enfant, comme elle l’aime ! »Et Gaspard s’enfonçait les ongles dans la paume des mains en revoyant par la pensée les yeux éclairés d’une si ardente tendresse... et ces lèvres... ces lèvres odieuses s’appuyant sur les délicates paupières blanches, tandis que la ravissante jeune femme frissonnait de bonheur entre les bras amoureusement refermés sur elle.Ah ! il aurait dû se jeter sur cet homme... tout braver, tout risquer, pour lui enlever Bérengère !... Et, cependant, il sentait bien qu’il n’aurait pas eu le dessus. Déjà, il savait, par ses compagnons, que le duc joignait à une prodigieuse force musculaire la plus extraordinaire adresse à l’épée. En un instant, le garde rebelle aurait été maté, désarmé... ou, plus certainement encore, réduit pour jamais à l’impuissance par une bonne lame passée à travers son corps. De cela, que serait-il résulté de bon pour Bérengère ?... Rien, absolument rien. Tandis qu’en patientant, qu’en cachant sa douleur et sa colère, il serait là si, un jour, elle se trouvait dans la détresse, dans le désespoir... il serait là pour la protéger, pour l’aider, s’il en était besoin.Ainsi Gaspard ruminait-il ces pénibles pensées, au moment où avaient paru le duc et Bérengère... Et de les voir là, tous les deux, lui avait donné une telle secousse qu’il n’avait pu dissimuler sa pénible émotion....|.
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Bérengère, fille de roi
FR NW EB DL
ISBN: 9782714902306 bzw. 2714902308, in Französisch, Raanan Editeur, neu, E-Book, elektronischer Download.
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Bérengère, fille de roi: Extrait | I Gaspard, dans son inquié tude et son dé sir exaspé ré de savoir, avait osé se glisser jusqu&rsquo à la piè ce pré cé dant le cabinet de M. de Rochelyse. Là , il avait lé gè rement é carté la portiè re juste au moment où Wennaë l baisait les beaux yeux qui le regardaient avec tant d&rsquo amour. Mais le mouvement du chien, son grondement, avaient fait fuir Sorignan, dont les pas é taient heureusement amortis par l&rsquo é paisseur des tapis... Et il é tait rentré dans la salle de garde, il s&rsquo é tait affalé sur un siè ge en frissonnant de colè re et de dé sespoir. À ce moment-là , il avait compris, il s&rsquo é tait avoué que, bien ré ellement, il aimait Bé rengè re et que ce n&rsquo é tait pas seulement un inté rê t compatissant pour l&rsquo enfant sans famille, sans expé rience, qui faisait bouillonner son c&oelig ur d&rsquo une telle indignation contre M. de Rochelyse. «   Cette pauvre petite Bé rengè re  !... Cette pauvre petite Bé rengè re  ! songeait-il en frissonnant. La voilà perdue  ! Cet homme en fait son jouet... et puis il la rejettera et elle se trouvera avec une existence brisé e, un c&oelig ur dé chiré ... Comme elle le regardait  ! Pauvre enfant, comme elle l&rsquo aime  !  » Et Gaspard s&rsquo enfonç ait les ongles dans la paume des mains en revoyant par la pensé e les yeux é clairé s d&rsquo une si ardente tendresse... et ces lè vres... ces lè vres odieuses s&rsquo appuyant sur les dé licates paupiè res blanches, tandis que la ravissante jeune femme frissonnait de bonheur entre les bras amoureusement refermé s sur elle. Ah  ! il aurait dû se jeter sur cet homme... tout braver, tout risquer, pour lui enlever Bé rengè re  !... Et, cependant, il sentait bien qu&rsquo il n&rsquo aurait pas eu le dessus. Dé jà , il savait, par ses compagnons, que le duc joignait à une prodigieuse force musculaire la plus extraordinaire adresse à l&rsquo é pé e. En un instant, le garde rebelle aurait é té maté , dé sarmé ... ou, plus certainement encore, ré duit pour jamais à l&rsquo impuissance par une bonne lame passé e à travers son corps. De cela, que serait-il ré sulté de bon pour Bé rengè re  ... Rien, absolument rien. Tandis qu&rsquo en patientant, qu&rsquo en cachant sa douleur et sa colè re, il serait là si, un jour, elle se trouvait dans la dé tresse, dans le dé sespoir... il serait là pour la proté ger, pour l&rsquo aider, s&rsquo il en é tait besoin. Ainsi Gaspard ruminait-il ces pé nibles pensé es, au moment où avaient paru le duc et Bé rengè re... Et de les voir là , tous les deux, lui avait donné une telle secousse qu&rsquo il n&rsquo avait pu dissimuler sa pé nible é motion....|, Ebook.
Bérengère, fille de roi: Extrait | I Gaspard, dans son inquié tude et son dé sir exaspé ré de savoir, avait osé se glisser jusqu&rsquo à la piè ce pré cé dant le cabinet de M. de Rochelyse. Là , il avait lé gè rement é carté la portiè re juste au moment où Wennaë l baisait les beaux yeux qui le regardaient avec tant d&rsquo amour. Mais le mouvement du chien, son grondement, avaient fait fuir Sorignan, dont les pas é taient heureusement amortis par l&rsquo é paisseur des tapis... Et il é tait rentré dans la salle de garde, il s&rsquo é tait affalé sur un siè ge en frissonnant de colè re et de dé sespoir. À ce moment-là , il avait compris, il s&rsquo é tait avoué que, bien ré ellement, il aimait Bé rengè re et que ce n&rsquo é tait pas seulement un inté rê t compatissant pour l&rsquo enfant sans famille, sans expé rience, qui faisait bouillonner son c&oelig ur d&rsquo une telle indignation contre M. de Rochelyse. «   Cette pauvre petite Bé rengè re  !... Cette pauvre petite Bé rengè re  ! songeait-il en frissonnant. La voilà perdue  ! Cet homme en fait son jouet... et puis il la rejettera et elle se trouvera avec une existence brisé e, un c&oelig ur dé chiré ... Comme elle le regardait  ! Pauvre enfant, comme elle l&rsquo aime  !  » Et Gaspard s&rsquo enfonç ait les ongles dans la paume des mains en revoyant par la pensé e les yeux é clairé s d&rsquo une si ardente tendresse... et ces lè vres... ces lè vres odieuses s&rsquo appuyant sur les dé licates paupiè res blanches, tandis que la ravissante jeune femme frissonnait de bonheur entre les bras amoureusement refermé s sur elle. Ah  ! il aurait dû se jeter sur cet homme... tout braver, tout risquer, pour lui enlever Bé rengè re  !... Et, cependant, il sentait bien qu&rsquo il n&rsquo aurait pas eu le dessus. Dé jà , il savait, par ses compagnons, que le duc joignait à une prodigieuse force musculaire la plus extraordinaire adresse à l&rsquo é pé e. En un instant, le garde rebelle aurait é té maté , dé sarmé ... ou, plus certainement encore, ré duit pour jamais à l&rsquo impuissance par une bonne lame passé e à travers son corps. De cela, que serait-il ré sulté de bon pour Bé rengè re  ... Rien, absolument rien. Tandis qu&rsquo en patientant, qu&rsquo en cachant sa douleur et sa colè re, il serait là si, un jour, elle se trouvait dans la dé tresse, dans le dé sespoir... il serait là pour la proté ger, pour l&rsquo aider, s&rsquo il en é tait besoin. Ainsi Gaspard ruminait-il ces pé nibles pensé es, au moment où avaient paru le duc et Bé rengè re... Et de les voir là , tous les deux, lui avait donné une telle secousse qu&rsquo il n&rsquo avait pu dissimuler sa pé nible é motion....|, Ebook.
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